Si l’on dispose d’une indication (hadith) claire concernant le remède d’un mal on utilise ce remède comme il est cité dans le hadith
À titre d’exemple, voici quelques hadith qui précisent clairement le remède et le mode d’utilisation
Angine / Pharyngite
Dans un hadith authentique Jâbir Ibn ‘Abd: rapporte رضي الله عنھا Allah « Le Prophète صلى الله عليه وسلم est entré chez ‘Aichah alors qu’il y avait chez elle un enfant dont les deux narines saignaient. Il demanda : « Qu’est-ce cela ? » Ils répondirent : il souffre de pharyngite ou d’un mal de tête. Il leur dit : « Malheur à vous, ne tuez pas vos enfants ! Si l’enfant d’une femme souffre de pharyngite ou d’un mal de tête qu’elle utilise du costus indien, le râpe dans l’eau et le lui instille [dans les narines]. » ‘ Aichah ordonna qu’on applique cela à l’enfant, et il guérit ».
(Ahmad (3/315) qualitfié d’authentique par al Arnâ’ut)
Commentaire :
Le costus indien est un anti-bactérien naturel très bénéfique lorsqu’il est utilisé. Certaines personnes ont déjà présenté des signes s’apparentant à une urticaire ou œdème de Quicke au costus indien. Ce qui nécessite une prise en charge hospitalière si tel est le cas car il existe un risque de mort imminent. Dans le cas ou il ne s’agit pas d’une angine, il est possible que le costus indien ne fasse pas effet et que la chose se complique. C’est pour cela qu’il convient d’être très vigilant sur ce point et de ne pas agir sans l’avis de votre médecin qui confirmera ou non qu’il s’agit bien d’une angine, puis vous indiquera si le costus indien est contre-indiqué dans votre cas ou non.
Fièvre
Ibn ‘Omar رضي الله عنه rapporte que le Prophète ﷺ a dit : ” La fièvre , ou la forte fièvre n’est qu’une émanation de l’Enfer, rafraîchissez là par de l’eau”.
Selon Nâfi’, quand Ibn ‘Umar avait la fièvre il prononçait cette invocation : ” Seigneur, éloigne de nous le châtiment.”
(Al Bukhâri 5723)
Commentaire :
Cela serait plus spécifique à la fièvre non infectieuse explique Sheikh Bazmoul et Allah est plus Savant. En effet la fièvre infectieuse comme son nom l’indique à une origine infectieuse et il faudra alors traiter l’infection en premier lieu en plus de l’application du hadith cité- Pour les fièvres passagères, faisant suite par exemple à un coup de chaleur et bien ce remède suffira si Allah le Veut.
Sciatique
Anas Ibn Malik qu’Allah fasse miséricorde rapporte que le Messager d’Allah ﷺ a dit : ” Le remède à la sciatique est la queue de grasse d’une brebis arabe, fondue, puis partagée en trois portions consommées à jeun, pendant trois jours.
(As-Sahîha 1899)
Commentaire :
Il existe différents types de sciatique, mais la plus courante est la lombosciatique, qui est associée à des douleurs lombaires. D’autres formes moins fréquentes de sciatique existent, comme la sciatique paralysante, qui se caractérise par un déficit moteur de la jambe, et la sciatique hyperalgique, qui est toujours associée à un syndrome de la queue de cheval et ne peut être soulagée par les antalgiques usuels. Cependant, ces formes de sciatique sont beaucoup plus rares que l’ordinaire provoquée par une hernie discale. Un autre type de douleur due à la sciatique est la subluxation vertébrale complexe. En général, la sciatique est une affection douloureuse du nerf sciatique qui descend le long de la jambe et peut être causée par divers facteurs tels que les hernies discales, l’arthrose lombaire, les traumatismes ou les tumeurs.
Plaie superficielle
‘Aishah qu’Allah agrée rapporte : « Lorsque quelqu’un se plaignait ou souffrait d’une plaie ou d’une lésion, il disait en mettant son doigt ainsi – et Sufyân posa son index à terre puis le leva et dit – « Au nom d’Allah, la terre de notre pays avec la salive de l’un de nous soignent nos maladies par la permission de notre Seigneur. » Al Bukharî (5745) et Muslim (2194).
Coliques
Abû Sa’id Al-Khudhri رضي الله عنه rapporte qu’un homme vint trouver le Prophète ﷺ et lui dit : “Mon frère se plaint du ventre.” et dans une autre version : “Mon frère souffre de coliques.” Il lui répondit : :”Fais-lui boire du miel.” L’homme partit puis revient en disant : ” Je lui ai fait boire du miel mais cela n’a servi à rien”, et dans une autre version : “Mais cela n’a fait qu’augmenter ses coliques.” Il revint deux ou trois fois, et a chaque fois il lui répondait : “Fais-lui boire du miel.” La troisième ou quatrième fois, il lui dit : “Allah a dit vrai, et le ventre de ton frère a menti.”
(Al-Bukhari 5684)
Retour aux règles d’application de la médecine prophétique
Telegram : Cliquez-ici pour y accéder