Les remèdes spirituels

Les remèdes spirituels ont un spectre plus large que les remèdes matériels

Les remèdes spirituels sont encore plus généraux que les remèdes matériels (en lien avec ce qui est palpable) . C’est-à-dire ce sont les remèdes sur lesquels on revient avant toutes choses comme :

  • L’invocation
  • La recherche de guérison par le Coran.

Autrement dit, de façon pratique :

On invoque Allah pour qu’il accorde la guérison par des invocations connues :

  • Dans le Coran
  • Dans la sunnah

De plus, on peut invoquer librement par nous-mêmes, suivant les règles et politesses relatives à l’invocation, en y recherchant les moments propices à leurs exaucements.

Rappel : Il est formellement interdit d’invoquer autre qu’Allah.  Certaines personnes se rendent aux moselets, des tombeaux surélevés de personnes appelées « Waly » (saints)  ou « Sidi » (maîtres) pour demander la guérison de leurs maux. Ceci constitue une association, un polythéisme qui efface toute les bonnes œuvres et prive de l’entrée du Paradis. Il s’agit du seul péché qu’Allah ne pardonne pas en l’absence de repentir sincère. Le polythéisme est une œuvre qui conduit la personne en Enfer pour l’éternité. 

En parallèle si l’on a la possibilité d’utiliser les remèdes prophétiques matériels, on les utilise :

  • Soit comme nous l’a indiqué le Prophète (ﷺ) si l’on dispose d’une indication à ce sujet.
  • Soit selon un « ijtihad » basé sur la connaissance du mal et de ce qu’exige celui-ci du remède. Et c’est ce que firent les compagnons du Prophète (ﷺ) :

Khâlid Ibn Sa’d a dit :

Nous étions partis en expédition, emmenant avec nous  Ghâlib Ibn Abjar. En route il tomba malade et il était encore malade quand nous rentrâmes à Médine. Ibn Abi ‘Atîq vient alors le visiter et lui dit : Nous vous engageons à employer la nigelle. Prenez-en cinq ou sept graines, pilez-les et ensuite introduisez-les dans le nez du malade avec quelques gouttes d’huile de ce côté et de ce côté. ‘Âisha m’a rapporté avoir entendu le Prophète (ﷺ) dire : Cette graine noire est un remède pour tous les maux, sauf le sâm. – Qu’est-ce que le sâm ? demandai-je. – C’est la mort, répondit-elle. » [Sahîh al Bukhari]

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