‘Aishah qu’Allah agrée rapporte : « Lorsque quelqu’un se plaignait ou souffrait d’une plaie ou d’une lésion, il disait en mettant son doigt ainsi – et Sufyân posa son index à terre puis le leva et dit – « Au nom d’Allah, la terre de notre pays avec la salive de l’un de nous soignent nos maladies par la permission de notre Seigneur. » Al Bukharî (5745) et Muslim (2194).
La terre est de nature froide et sèche tandis que la plaie lorsque l’on s’égratigne ou se blesse est de nature chaude et humide. Ainsi lorsque l’on applique la terre sur une plaie celle-ci atteint son équilibre rapidement et stoppe le léger saignement. La douleur de l’égratignure ne gêne désormais plus.
Traiter le mal par son contraire est une règle validée par la médecine prophétique. D’après Abû Hurayra, l’Envoyé de Dieu (ﷺ) a dit : “Quand une mouche tombe dans le bol de l’un d’entre vous, qu’il plonge l’insecte en entier dans le liquide et qu’il l’en retire ensuite, parce que l’une des deux ailes contient un remède et l’autre une maladie.”
(Sahih al Bukharî n°5782)
Lorsque la terre est humectée avec la salive, elle permet aux cellules de reconnaître celle-ci comme un élément « du soi » ce qui favorise davantage le processus de cicatrisation.
L’invocation amène le bien, car toute guérison ne se produit que par la volonté d’Allah et préserve du mal. Des agents infectieux (comme le bacille de tétanie à l’origine du tétanos) peuvent se trouver dans la terre et aggraver le mal jusqu’au décès. C’est la raison pour laquelle fait partie des bonnes causes le choix de la terre pure, invoquer puis placer sa confiance en Allah.
Parmi les enseignements que l’on tire aussi est que tout ce qui est froid et sec agira favorablement sur la plaie. C’est le cas de l’argile, mais également d’autres poudres qui viendront former un amas autour de la plaie.
Vous trouverez l’invocation en langue arabe dans le Sahîd Al-Adhkâr de Shaykh Al-Albanî au chapitre de la « roqya ».