Alimentation

Comment s’alimentait le Prophète Mohamed (ﷺ) ?

L’alimentation du Prophète Mohamed (ﷺ)

Dans cet article dédié au sujet de l’alimentation du Prophète Mohamed (ﷺ), nous verrons quelques règles importantes afin de mieux s’alimenter. En effet, le Prophète Mohamed (ﷺ) est le meilleur exemple pour toute l’humanité.

L’alimentation, c’est quoi ?

C’est le fait d’ingérer des aliments que l’on choisi ou non afin de répondre à un besoin vital du corps.

Comment s’alimenter correctement ?

Avec le temps et les époques on a compris que pour s’alimenter correctement, il faut manger :

  • Équilibré
  • Léger
  • Varié
  • En bonne quantité
  • De saison

Il convient d’équilibrer les aliments en termes de glucides, lipides et protéines en fonction de nos objectifs journaliers, mais également équilibrer les aliments entre eux.

‘Abd Allah Ibn Ja’far rapporte : « J’ai vu le Messager d’Allah ﷺ manger des dattes fraîches avec du concombre sauvage. [Al Bukharî (5440) et Musli (2043)]

Varier les aliments permet d’éviter les carences et manger en bonne quantité permet de satisfaire les besoins quotidiens. Manger de saison permet de préparer son corps à supporter les effets de cette dernière. Manger léger favorise la digestion tout en permettant de diminuer la fatigue associée aux processus digestifs qui sont très consommateurs d’énergie. La médecine prophétique nous enseigne comment s’alimenter correctement. C’est que nous allons voir un peu plus en détails ..

Que dit la médecine prophétique au sujet de l’alimentation ?

Le Prophète ﷺ a dit: « Un humain n’a jamais rempli un récipient plus mauvais que le ventre. Il suffit au fils d’Adam de quelques bouchées afin qu’il tienne son dos droit et s’il ne peut se contenter de cela alors le tiers pour la nourriture, le tiers pour sa boisson et le tiers pour sa respiration ».

(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2380)

L’alimentation du Prophète Mohamed (ﷺ)

Concernant le boire et le manger, le Prophète (ﷺ) n’avait pas l’habitude de se contenter d’un seul genre d’aliment, car cela est très nuisible à la nature, si on ne consomme rien d’autre, on faiblit et périt, et si on consomme autre chose, la nature ne l’accepte pas, et cela nuit également. Il est donc très dangereux et très nuisible de ne consommer qu’un seul genre d’aliment, même si c’est le meilleur des aliments.

Au contraire, le Prophète (ﷺ) mangeait ce que les habitants de son pays avaient l’habitude de consommer comme viande, fruits, pain, dattes et autres que nous avons mentionnés en évoquant sa manière de se nourrir, reviens y donc (cf Zad al Ma’ad). Si un des deux aliments était d’une nature qui demandait à être coupée et équilibrée, il le faisait par leur opposé, si cela était possible.

Comme le fait d’équilibrer la chaleur des dattes fraîches par de la pastèque, et s’il n’en trouvait pas, il en mangeait au besoin selon l’envie de l’âme sans exagération, afin que la nature n’en subisse aucun préjudice. Si son âme refusait un aliment, il n’en mangeait pas et ne se forçait pas à le consommer avec dégout. C’est un grand principe de la préservation de la santé, car lorsque la personne mange ce qui la dégoute, sans aucun désir, cela lui sera plus nuisible qu’utile.

Abû Hurayra qu’Allah agrée, rapporte :  » Le Messager d’Allah (ﷺ) n’a jamais critiqué un plat. S’il en voulait il en mangeait, sinon le laissait et n’en mangeait pas. » [Al Bukhari (5409) et Muslim (2064)].

Lorsqu’on lui présenta un lézard grillé, il n’en mangea pas. On lui demanda : « Cela est-ce illicite ? » Il répondit non « Non, mais cela ne se trouvait dans mon pays, et cela me répugne ». [Al Bukhari (5391) et Muslim (1946)].

Il respectait donc son habitude et son envie, et puisqu’il n’était pas de coutume chez lui d’en manger, et que son âme ne le désirait pas, il s’abstint, mais n’interdit pas d’en consommer à qui le désirait y était habitué.

Il aimait la viande, et sa partie préférée était l’épaule et la partie avant de l’agneau, et c’est pourquoi on y mit du poison. On rapporte qu’on n’apporta au Messager d’Allah (ﷺ) de la viande qu’on lui présenta l’épaule, et il aimait cela. [Al Bukhari (3340) et Muslim (194)]

On rapporte que Dibâ’ah Bin Az-Zubayr égorgea un agneau chez elle et le Prophète (ﷺ) lui fit parvenir :  » Nourrissez-nous de votre agneau ». Elle dit à l’émissaire : Il ne nous reste que le cou et j’ai honte de l’envoyer au Messager d’Allah (ﷺ).  » L’émissaire revient et l’en informa et il répondit alors : « Retourne chez elle et dis-lui de l’envoyer, car [le cou] est qui guide l’agneau, [la partie] la plus proche du bien et la plus éloignée de tout préjudice. » [Ahmad (6/360), qualifié de faible par Al-Arnâ’ut].

Nul doute que la plus légère viande de l’agneau est celle du cou et de l’épaule, car elles sont légères à l’estomac et de digestion rapide. Cela montre la recherche d’aliments qui réunissent trois caractéristiques :

  1. Une grande utilité et un grand effet sur les forces
  2. Une légèreté à l’estomac et une absence de lourdeur
  3. Une rapidité de digestion

[Extrait de l’ouvrage, l’Authentique de la médecine prophétique, Ibn al Qayyim]

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