Il existe souvent plusieurs remèdes pour un même mal
‘Urwa rapporte que ‘Âisha – qu’Allah l’agrée – ordonnait la talbîna pour le malade et pour la personne affligée d’un deuil récent. “J’ai, disait-elle, entendu l’Envoyé d’Allah ﷺ dire que la talbîna soulage le cœur du malade et dissipe en partie le chagrin.”
(Hadith 5689 – Sahih al Bukhari)
La Talbina se prépare avec de l’eau ou du lait et l’on sucre ensuite avec du miel. Si l’on est intolérant au gluten, et que l’on ne peut donc pas utiliser la Talbina, est-ce que cela signifie qu’il ne sera pas possible de dissiper le chagrin alors qu’à chaque mal, il existe son remède ?
Une personne dont le remède ne convient pas à son mal, trouvera remède dans autre chose in chaa Allah.
Ainsi si la talbina dissipe une partie du chagrin, et qu’une personne est intolérante au gluten contenu dans la Talbina, il reste l’invocation de la tristesse qui dissipe également une partie du chagrin, car il existe un lien entre la tristesse et le chagrin.
Si la personne est intolérante au lactose, il est possible de préparer la Talbina avec du lait de chamelle ou de l’eau.
En l’absence de costus indien pour traiter une angine bénigne naturellement, en l’absence de pouvoir faire autrement et de pouvoir consulter un médecin, en voyage par exemple, il est possible d’avoir recours au miel et à la nigelle si l’on souhaite utiliser exclusivement les remèdes de la médecine prophétique.
Certaines personnes sont allergiques au costus indien, elles n’ont pas le choix que d’utiliser autre chose. Elles ne sont pas pour autant privées du remède pour l’angine.
La voie médicamenteuse compte aussi parmi les remèdes, non prophétiques certes, mais qui souvent, lorsqu’ils sont bien prescrits, permettent de repousser un mal plus grand et soigner la personne par la permission d’Allah.
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