À chaque maladie il y a son remède
Dans les deux Sahîh, il est rapporté d’après Abî Hurayrah qui le remonte jusqu’au Prophète (ﷺ) :
« Allah n’a pas fait descendre une maladie sans qu’il est également fait descendre son remède. »
« Il y a dans ce hadith non seulement l’affirmation de la réalité du décret divin et de la prédestination, mais aussi la confirmation du caractère bien-fondé des mesures à prendre pour arriver à ses fins (asbâb). Ce principe fondamental est appuyé par les textes du Coran et de la Sunna, et confirmé par la raison saine et la nature humaine. Ce hadith est également une incitation à l’étude des sciences médicales de même que l’on se doit d’étudier les maladies spirituelles atteignant le cœur et indique que cela fait partie des mesures à prendre pour la réalisation des objectifs. Tous les principes fondamentaux de la médecine et ses branches peuvent être considérés comme un commentaire de ce hadith. En effet, le législateur nous y informe que toutes les maladies ont un remède. On doit donc s’efforcer d’étudier ces remèdes, de les expérimenter, puis de les diffuser à plus grande échelle. Jadis, d’aucuns pensaient que certaines maladies n’avaient pas de remède, comme la tuberculose. Lorsque les progrès ont été faits en médecine, et que les chercheurs ont fait les découvertes que l’on connaît, la véracité de ce hadith est apparue au grand jour, et on a alors réalisé que ce hadith devait être compris dans sa généralité. »
Cheikh Sa’di
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